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    ...je ne sais plus ce que je voulais dire...de quoi parlions-nous avant ?...

     

     

     

     

     

    Photo : derrière chez moi.


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    c'est donc ton frère !
    jamais il n'arrête son char, celui-là...

    entre les nuits blanches
    et les nuits ensoleillées
    je choisis les nuits

    dormez, braves gens
    la nuit, chez moi,
    dans les murs ou hors les murs
     tous les humains
     en pilote automatique jusqu'à demain
    je vis sans bruit
    sans périmètre
    l'âme grand ouverte
    seule avec l'univers
    libre
    juste mon écaille de tortue me suit
    silencieuse aussi

     

     

     

     

     

    Chaque matin, Helios sortait à l'Orient, d'un marais formé par le fleuve Océan. A son char d'or, les Heures attelaient des chevaux ailés, d'une blancheur éclatante, qui jetaient des flammes par leurs naseaux. Helios prenait alors les rênes des coursiers et gravissait la voûte du Ciel. Des rayons étincelants jaillissaient de son sein. Après avoir atteint à midi le point le plus élevé de sa course, Helios commençait à redescendre vers l'Occident, où il semblait s'enfoncer dans l'Océan.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En réalité, il trouve là une barque, ou une coupe d'or, façonnée par Héphaistos, dans laquelle l'attendent sa mère, sa femme, ses enfants; il navigue toute la nuit et se retrouve le matin à son point de départ. Dieu de la lumière, Hélios était aussi le dieu qui voit tout et sait tout. C'est le dieu qui sonde tous les coeurs, l'infaillible, que les immortels et les mortels ne peuvent tromper ni par leurs actions, ni par leurs plus secrètes pensées.

     

     

     

     

     

     

    Photo : une astéracée (du grec "aster" = étoile) au bord de la rivière.

    la photo de base, que j'ai bidouillée en nuit blanche et nuit noire

     


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    tout ce que je n'ai pas su te dire
    je te l'écris ce soir
     blanc sur noir

     

     

     

    Au clair de la lune Mon ami Pierrot Je n'ai pas de plume Pour écrire un mot

     

     

     

     

    J'ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes dorées d'étoile à étoile, et je danse...( Rimbaud, Illuminations, Phrases)

     

     

     

     

    « Je n’ai jamais vu très clair en moi pour finir. Mais j’ai toujours suivi, d’instinct, une étoile invisible. » Albert Camus, Carnets, VI, 10 janvier 1950

     

     

     

     

    "Si tu aimes une fleur qui est sur une étoile, c'est doux le soir de regarder le ciel."( Saint-Exupéry, Le petit prince)

     

     

     

     

    Photos : ça me reprend...
    lorsque je ne fais pas du carrelage
    j'écris avec les étoiles
    (en pause de 2 secondes et l'appareil danse)


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    03 h 58

     

     

     

     

     

     

    04 h 04

     

     

     

     

     

     

    04 h 11

     

     

     

     

     

     

    04 h 18

     

     

     

    05 h 01

     

     

     

    05 h 15

     

     

     

     

     

    05 h 52

     

     

     

     

    Photos : chez moi,
    je n'ai pas pris mon pied pour photographier la lune,
    pas envie, je ne sais plus où il est,
    par contre je l'ai pris à danser avec elle à chaque pause.


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    entre 03 h et 04 h
    la lune s'est éclipsée
    en laissant la voie lactée
    toute illuminée

    quelle chance
    personne ne lui dit
    "Bon sang éteins la lumière
    quand tu sors de la pièce !"

    alors
    sur mon transat blanc comme la lune
    je faisais l'étoile
    entre les clics à main levée

     

     

     

     

     

    la star en coulisses

     

     

     

    Photos : chez moi
    Gif perso pas très pro
    juste pour le souvenir

     

     


    7 commentaires
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    elle s'est levée au fond du jardin
    pleine et pimpante
    partie pour une folle nuit d'éclipse

     

     

    elle a fait sa mise au point sur un I

     

     

     

     

     

    cette nuit je ne dormirai pas, je me coucherai avec la lune...

     

     

     

     

     

     

    Photos : derrière chez moi.


    13 commentaires
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    Éperdu de bonheur, Florentino Ariza passa le reste de l'après-midi à manger des roses et à lire la lettre, à la relire mot à mot une fois et une fois encore, mangeant d'autant plus de roses qu'il la lisait et la relisait, et à minuit il l'avait lue tant de fois et avait mangé tant de roses que sa mère dut le cajoler comme un petit veau pour lui faire avaler une décoction d'huile de ricin.

     

     

     

     

     

     

     il lui envoyait des vers de miniaturiste gravés à la pointe d'une épingle sur les pétales des camélias... elle commença à lui envoyer des nervures de feuilles desséchées dans des dictionnaires, des ailes de papillons, des plumes d'oiseaux magiques...

     

     

     

     

     

     

    Florentino garda toujours avec lui un cahier aux pages ornées de dessins de coeurs blessés, dans lequel son père avait écrit : j'ai mal non de mourir mais de ne pas mourir d'amour

     

     

     

     

     

    Photos : le fusain d'Europe, en filigrane des passages de
    L'amour aux temps du Choléra (Gabriel Garcia Marquez)

    "Des questions insidieuses adressées à lui d'abord puis à sa mère
    suffirent au médecin pour constater une fois de plus que
    les symptômes de l'amour sont identiques à ceux du choléra."

     

     

     

     

    l'amour fleur bleue

     

     

     

     

    solanum pyracanthum


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