• Ephémère

     

     

    L’oeuvre de Gao Bo est hantée par un événement : la mort de sa mère,
    qui se jette sous un train quand il a huit ans.
    Ce choc émotionnel immense, est aussi un choc esthétique décisif.
    Gao Bo voit sa mère pour la dernière fois étendue,
    les membres arrachés maladroitement maintenus par des bandes de gaze,
    littéralement reconstituée avant la mise en bière.


    La Source, mausolée de coton, de bois et de sang,
    consacre la violence phénoménale de l’événement
    qui suscite son entrée en art.
    L’ensemble des pièces qui environnent cet autel
    constitue le Requiem de l’artiste,
    hommage polyphonique à la figure maternelle morcelée,
    et puissant manifeste créatif.

     

     

     

     

     

    Gao Bo déclare qu’il n’est artiste que
    pour parvenir à aimer la vie, après avoir révélé,
    à demi-mots et
    dans l’émotion la plus extrême,
    que sa mère lui avait dit, peu avant de
    se suicider sous ses yeux 
     

    “Sens-toi libre d’aimer l’humanité. Pour ce
    qui est de la haine, je m’en suis chargée”.
     
     
     

    Ephémère

     

     

     

    reconstruire

     

     

     

     

     

     

     

     

    Gao Bo

     
     
    « Prendre de la hauteurLa mer effacera..... »

  • Commentaires

    1
    Lundi 29 Mai 2017 à 11:54

    Des œuvres très sombres ! merci pour ce partage qui m'a permis d'en savoir un peu plus sur cet artiste. Entre land-art et performance.

    Bonne semaine à toi

    2
    Lundi 5 Juin 2017 à 15:21

    Un grand et très fort moment d'émotion... Douleur et art mêlés...

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